Bonjour à vous tous!
Aujourd’hui, j’ai fait un accroc aux droits d’auteurs québécois, mais je crois que c’était pour une cause supérieure, celle de la rencontre entre deux cultures.
Je m’explique!
À travers les cours que j’ai donnés sur la littérature québécoise, j’ai mis l’accent sur les liens qu’il y avait à travers les premières périodes de l’histoire de la littérature du Québec. Ainsi, de l’imaginaire de la Nouvelle-France jusqu’aux contes oraux si importants au XIXe siècle (par exemple, la Chasse-galerie), en passant par le Canadien errant de Gérin-Lajoie, j’en suis arrivé aux contes modernes que l’on retrouve aujourd’hui dans la culture québécoise. Et qui dit conte moderne dit Fred Pellerin. J’ai donc montré en classe, à Pune, au Maharashtra, en Inde, le film de Pellerin : Babine. J’avais quelques craintes au plan du langage, puisque le film est parsemé de jeux de mots et d’expressions tout à fait québécoises, mais, à ma grande joie, les étudiants ont ri et ont trouvé le film très bon. D'ailleurs, je laisse ma copie du DVD (achetée très légalement au Vidéotron) ici à Pune pour d’autres générations d’étudiants indiens.
Il y a une leçon dans tout cela, c’est que l’humain est universel et quand on lui raconte une belle histoire tout à fait humaine, il se reconnait dans l’universel du conte. Bravo à mes étudiants et à Fred Pellerin.
Fred serait surement très content de savoir que son film fait du chemin et en plus dans une voie pédagogique pas seulement cinématographique !
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