Le lundi 11 février.
Aujourd’hui, on entre de plein pied dans la littérature. Je
parle à mes étudiantes du roman d’Éva Senécal, Dans les ombres, qu’elles n’ont pas lu. Je leur ai quand même passé
vendredi dernier deux extraits pour qu’elles aient une idée du style, extraits
que nous analyserons demain. Pour illustrer mes propos, je leur cite de
nombreux passages. Encore une fois, elles sont très attentives et elles
réagissent beaucoup à ce que je dis. Elles ont bien saisi en quoi ce roman est
différent de la production acceptée à ce moment-là. Une étudiante me demande
s’il est possible d’avoir un exemplaire de ce roman. Eh non! Aucun éditeur n’a pensé à le rééditer ? ne
veut le rééditer ? Tiens, un autre projet pour mon retour. Ce roman d’Éva
Senécal et La chair décevante de
Jovette Bernier, que des étudiants lisent à l’Université de Sherbrooke. Quand même, ce n’est pas normal qu’on ne
puisse trouver ces deux romans. Enfin,
j’arrête là mon propos éditorial. Mais comme j’en ai parlé ce matin avec elles…
Mais je leur ai promis de leur envoyer
une photocopie dès mon retour au Québec. Comme l’a écrit Jean Boisvert, on fait
des accrocs aux droits d’auteur, mais comment leur faire connaître cette littérature
autrement.
Merci, Liette, pour ces infos qui nous donnent une impression de ce que peut être ce pays, cette culture. Bonne suite!
RépondreSupprimerManon