Dimanche,
2 février 2014
 |
| Manjiri Khandekar et moi, Jean-Philippe Boudreau |
Me voilà
arrivé à Pune, troisième ambassadeur québécois au sein du projet Maharashtra-Québec ! Jean et Liette m’ont tous les deux pavé la voie pour ce
nouveau séjour et je les en remercie infiniment !!! J’ai déjà eu le plaisir de
rencontrer Ujjwala à Sherbrooke, l’automne dernier. J’arrive donc « pratiquement »
en terrain connu. Manjiri et Prakash sont restés éveillés toute la nuit pour
attendre mon arrivée. Je débarque à 4h30 du matin et ils m’accueillent chez
eux, avec le sourire !
Après quelques heures de sommeil, je suis déjà frais comme une rose et prêt à découvrir Pune ! Ça grouille de partout et c’est bruyant, mais c’est aussi extrêmement grisant !
Le soir, je soupe avec Manjiri, Prakash et Ujjwala dans le restaurant d’un club privé de Pune (le Turf Club House). C’est déjà demain après-midi que je rencontre les étudiantes pour la première fois et que je donnerai ma première conférence sur le cinéma québécois. Je lève un verre de King Fisher à l’amitié québéco-maharashtrienne !
Lundi, 3 février 2014
Avant mon premier cours, ce matin, Manjiri m'a conduit jusqu’à un petit temple consacré au dieu Ganesh, dieu hindou de l'éducation et de la sagesse. Après avoir retiré nos sandales, nous sommes rentrés dans le petit temple, nous avons joint les mains en prière et nous nous sommes recueillis tous les deux auprès de l'idole. Manjiri voulait que Ganesh me protège pour mon premier cours. Il faut croire que ça a fonctionné parce que ça s'est très bien passé !
J'ai donné ma première conférence devant une classe de vingt-quatre étudiantes enthousiastes et intéressées. Elles étaient toutes très attentives et le contact par l’humour semble également avoir bien fonctionné (j’ai eu droit à quelques rires bien sentis). Elles sont elles-mêmes très drôles : à la fois semblables et différentes de nos étudiantes de Cégep. Elles sont de jeunes universitaires (début de la vingtaine), mais elles ont des attitudes de jeunes écolières (petits rires timides, réponses et salutations à l'unisson : « Bonjour, Monsieur Jean-Philippe ! »). En guise de clin d'oeil indo-québécois, je leur ai d'abord présenté le court métrage Il était une chaise / A Chairy Tale (1957) de Claude Jutra et Norman McLaren, court-métrage d'animation mis en musique par un musicien indien mondialement connu, Ravi Shankar.
Elles ont très bien réagi au
film. Ça m'a permis de démarrer les échanges avec elle, notamment sur la
thématique du rapport à l'Autre, qui constitue en quelque sorte le fil rouge de
ma série de conférences. Demain, je leur présenterai Ce qu'il faut pour
vivre (2008) de Benoît Pilon.
J'ai hâte de voir ce qu'elles vont m'en dire. Elles étaient déjà très
impressionnées par ce que leur apprenais aujourd'hui sur la culture inuite et
sur le territoire que ce peuple occupe.
Sinon, ce soir, j’ai assisté à un spectacle de jazz contemporain avec Manjiri et Valentin, l'attaché de l'ambassade française, à Pune. L'artiste était Christophe Chassol, un musicien français et son spectacle Indiamore était une performance musicale qui s'appuyait sur des images vidéos de l'Inde. C'était très bien : une belle fusion entre l'Inde et le monde occidental !
Enfin, je suis arrivé à mon nouveau logement
(Vanasthali) aujourd'hui. C'est tranquille (avec des bouchons dans les
oreilles) !
Après quelques heures de sommeil, je suis déjà frais comme une rose et prêt à découvrir Pune ! Ça grouille de partout et c’est bruyant, mais c’est aussi extrêmement grisant !
Le soir, je soupe avec Manjiri, Prakash et Ujjwala dans le restaurant d’un club privé de Pune (le Turf Club House). C’est déjà demain après-midi que je rencontre les étudiantes pour la première fois et que je donnerai ma première conférence sur le cinéma québécois. Je lève un verre de King Fisher à l’amitié québéco-maharashtrienne !
Lundi, 3 février 2014
Avant mon premier cours, ce matin, Manjiri m'a conduit jusqu’à un petit temple consacré au dieu Ganesh, dieu hindou de l'éducation et de la sagesse. Après avoir retiré nos sandales, nous sommes rentrés dans le petit temple, nous avons joint les mains en prière et nous nous sommes recueillis tous les deux auprès de l'idole. Manjiri voulait que Ganesh me protège pour mon premier cours. Il faut croire que ça a fonctionné parce que ça s'est très bien passé !
J'ai donné ma première conférence devant une classe de vingt-quatre étudiantes enthousiastes et intéressées. Elles étaient toutes très attentives et le contact par l’humour semble également avoir bien fonctionné (j’ai eu droit à quelques rires bien sentis). Elles sont elles-mêmes très drôles : à la fois semblables et différentes de nos étudiantes de Cégep. Elles sont de jeunes universitaires (début de la vingtaine), mais elles ont des attitudes de jeunes écolières (petits rires timides, réponses et salutations à l'unisson : « Bonjour, Monsieur Jean-Philippe ! »). En guise de clin d'oeil indo-québécois, je leur ai d'abord présenté le court métrage Il était une chaise / A Chairy Tale (1957) de Claude Jutra et Norman McLaren, court-métrage d'animation mis en musique par un musicien indien mondialement connu, Ravi Shankar.
Sinon, ce soir, j’ai assisté à un spectacle de jazz contemporain avec Manjiri et Valentin, l'attaché de l'ambassade française, à Pune. L'artiste était Christophe Chassol, un musicien français et son spectacle Indiamore était une performance musicale qui s'appuyait sur des images vidéos de l'Inde. C'était très bien : une belle fusion entre l'Inde et le monde occidental !
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