Tour de ville

Mardi, le 8 octobre 2013

Aujourd’hui ce sera une tournée d’environ 3 heures, Serge informe l’employé du parking qu’on gare la voiture pour 4 heures et lui laisse la clé de la voiture. Je découvre le « Chinatown », l’ouest de Montréal, la Basilique Notre Dame de Montréal, riche dans son décor. Elle est en quelque sorte en concurrence avec la richesse du décor d’une banque en face. C’est curieux, la contenance pleurnicharde du visage au plafond de cette banque.

Mais avant, un petit détour à la recherche d’une ceinture. J’ai oublié d’en prendre une et les promenades me font perdre quelques millimètres, avertissant la nécessité d’une ceinture et surtout rappelant du secret évident pour perdre du poids. (Mais le climat, le rythme de vie et surtout la motivation jouent un grand rôle et sont des excuses… ) Or, le centre de 110 boutiques situé au sous-sol est une autre découverte.

L’ancien port de Montréal, le centre des sciences, le balcon d’où Général de Gaulle s’est adressé au public lors de sa visite en 1967 et a proclamé « Vive Québec libre ! ». Je découvre l’histoire politicoculturelle de Montréal.

Un repas vietnamien aujourd’hui, dans un des ‘phô’, voulant dire ‘soupe’. J’ai plus aimé le hors d’œuvres. Le bouillon était bon, mais décidément, je ne suis pas trop ‘nouilles’. En plus, la soupe contenait d’ailleurs du bœuf, tout plat avait du bœuf, et j’avais décidé de tout essayer.

Puis le soir Marie-Andrée Roy vient me chercher à l’hôtel, nous passons par l’UQAM où je dois aller jeudi le 10. C’est un labyrinthe, j’ai surtout compris qu’il faut une marge de 5-10 minutes pour trouver la bonne salle.

Le centre des sciences où va dérouler le gala de l’ACFAS est plein de la crème des universitaires, comme l’avait décrit Marie-Andrée. Elle m’a présentée à une dizaine de ses collègues. Lori Saint-Martin était heureuse et simple comme toujours, une personne très aimable. Elle a gagné le prix ANDRE- LAURENDEAU.

Notre table était celle des jurys ! Le programme était bien organisé : d’abord c’étaient trois étudiants gagnants au concours, puis quatre lauréats enseignants-chercheurs, Lori était la seule de la faculté des sciences humaines. Le prix n’était qu’une enveloppe contenant bien sûr un chèque, mais il n’y avait pas d’autres marques de décoration, ni mémento. Par contre, la présence des lauréats était bien soignée, l’essentiel de leur contribution et ce qu’ils avaient à dire pour un tel honneur était étalé sur l’écran ;  ils étaient interviewés par l’animateur. L’attribution des prix était parsemée des différentes étapes du repas. Marie-Andrée avait prévu un repas végétarien pour moi.